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L'association

Cette année, nous avons connu des conditions météorologiques particulièrement extrêmes. Mais, quels sont les impacts sur la faune sauvage ? Comment s’adapte la nature à des conditions si particulières ? A l’aube de l’ouverture de la chasse, nous avons pu entendre çà et là, qu’il fallait reporter cette ouverture tant le gibier avait souffert des conditions extrêmes de cet été caniculaire. Mais finalement, qu’en est-il vraiment ?

Bien sur, les poissons et les amphibiens ont payé un lourd tribut de l’assèchement de nos mares et de nos cours d’eau. Mais, pour les mammifères, les choses sont bien différentes. Pour le lièvre par exemple, ces conditions météorologiques sont souvent le garant d’une très bonne reproduction. Ce qui fût le cas cette année. Il y a bien longtemps qu’il n’y avait pas eu autant de lièvre sur notre commune. La raison semble assez simple, la Hase, femelle du lièvre fait ses petits à même le sol, où elle vient les allaiter régulièrement. Un printemps froid ou pluvieux et ces jeunes ont bien peu de chances de survie ! A l’inverse, un printemps ou un été chaud et sec permet aux jeunes de se développer dans les meilleures conditions. De consommer une herbe saine les premières semaines de leur vie. Bien sûr, tout cela est conditionné au fait d’avoir sur notre territoire quelques zones ombragées (vallées humides, bois…) où ils pourront se réfugier dans les pires moments de la journée.

 

Les jeunes oiseaux eux peuvent souffrir d’avantage de ces conditions. Non pas qu’ils ne supportent pas la chaleur mais les jeunes perdrix ou faisans par exemple sont insectivores les premières semaines de leur vie. Les sécheresses entrainent une diminution considérable du nombre d’insectes qui se fait ressentir dans l’alimentation des jeunes oiseaux et donc dans leurs chances de survie. Mais ne rêvons pas trop, les évolutions diverses de nos paysages et de leurs modalités d’entretien laissent depuis bien longtemps peu de place au développement de ces cortèges d’espèces qui nichaient autrefois dans les bandes enherbées au pied des haies.

Vous l’aurez compris, la faune sauvage, dans la mesure où il reste des zones d’ombre et quelques points d’eau présente une grande capacité d’adaptation aux conditions climatiques les plus extrêmes.  Cependant, s’il est une chose qui reste certaine, c’est que notre gibier, quel que soit les conditions météorologiques, connait des équilibres bien fragiles nécessitant une grande prudence dans l’adaptation des prélèvements.

Pour finir sur une note un peu festive, comme tous les ans, nous organisons une livraison de repas en portage. Vous êtes de plus en plus nombreux à participer à ce temps fort de notre association et à soutenir ainsi notre activité. Face à ce franc succès, nous renouvelons évidemment l’exercice. Retenez donc la date du 14 janvier dans votre calendrier. Pour rappel, des tickets sont en vente chez tous les chasseurs de la commune.